De quoi parle-t-on ?

Mias mit seinen Geschwistern an der Bettlergemeinde bei der Mindersteigerung.

Mias et ses frères et sœurs sur le marché, pendant leur mise aux enchères publiques « au rabais », gravure sur bois d’Emil Zbinden (1908–1991), dans Jeremias Gotthelf, Der Bauernspiegel, 1937

Placements dans des exploitations agricoles ou dans des foyers, en institution, mises sous tutelle, psychiatrisation, adoptions forcées, stérilisations forcées

En Suisse, jusque dans les années 1970, voire au-delà, des personnes ont été victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance et de placements extrafamiliaux. Leur nombre est inconnu. Beaucoup d’entre elles ont vécu et vivent encore dans des conditions socio-économiques précaires.

«Pour avoir enfreint les normes strictes de la bourgeoisie d’antan, elles ont enduré des mesures abjectes aux conséquences irréversibles.»

Les injustices subies sont désormais reconnues officiellement. La Confédération et les cantons ont demandé pardon à plusieurs reprises. Pour regarder en face cette sombre page de l’histoire récente de notre État de droit et de notre État social, il faut accepter de rappeler ses souvenirs. L’acte de mémoire peut être douloureux. Mais il peut aussi être libérateur et panser les plaies du passé. C’est dans cette intention que le Symbole commémoratif bernois a vu le jour.

Où s’arrête l’assistance et où commence la coercition ?

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