Enfermement, expulsions.

Enfants d’une famille de vanniers yéniche, vers 1945
Vivre l’enfermement, le refoulement ou l’expulsion reste une expérience indélébile pour les Yéniches et les Sintés.
À l’époque de l’opération Les enfants de la grand-route, c’est ce qu’ont vécu de jeunes Yéniches arrachés à leurs parents et à leurs frères et sœurs puis enfermés (étant précisé que le travail de mémoire n’est pas terminé). À quelques générations d’écart, l’exclusion et le rejet restent déterminants :
« les personnes qui mènent une vie itinérante en caravane manquent d’aires d’accueil et les sédentaires ne jouissent pas d’une place incontestée au sein de notre société. »

En 2014, les Yéniches occupent la kleine Allmend à Berne pour attirer l’attention sur le manque d’aires de stationnement, mais leur campement est rapidement évacué par les forces de l’ordre.
© Adrian Moser, Bern
Au lieu de détourner le regard des Yéniches et des Sintés, pourquoi ne pas s’intéresser à eux ? Que savez-vous sur leur mode de vie en Suisse aujourd’hui ?